mercredi, janvier 30, 2008

Autour de Kanchanaburi

Après avoir été bercés toute la nuit par la doux tangage du fleuve nous sommes partis en pirogue nous faire secouer le lard par des pachidermes asiatiques.

Petit aperçu ici du village des knornaks. Le lieu est exclusivement dédié à la balade touristique à dos d'éléphants.


Petit tour dans la jungle et petite trempette dans le fleuve. Au passage une fille postée sur la berge prenait des photos commerciales vendues 200 baths (4 euros) et présentées dans un cadre réalisé en crottes d'éléphants. Une des techniques pour faire du papier ou du carton consiste à faire tremper et à malaxer une grande quantité de matières fibreuses. Si on laisse faire tout le travail par l'estomac de l'éléphant, il suffit alors de ramasser les déjections et de les laver pour en tirer de la pâte à papier très correcte !


J'aime bien cette photo. On y voit notre kornak en bas à gauche en train de nous prendre en photo avec le second appareil numérique qu'on avait emporté. Et moi pendant ce temps j'étais assis sur le cou de la bête, les deux mains sur sa tête en espérant ne pas tomber. La bonne technique (je vous livre un secret) est de ne pas laisser les jambes pendantes, mais remontées sous les oreilles. Mais je me suis quand même accroché au siège situé derrière moi pendant les descentes. Regardez Karine, elle a tout compris !


Autre excursion. Un tronçon de la voie de chemin de fer construite par les soldats durant la guerre. Sacré boulot !


Si on se retourne on peut avoir une vue reposante sur le fleuve. A droite un peu plus loin se trouvait deux rangées d'échoppes où l'on pouvait trouver des T-Shirts imprimés pour 100 baths (2 euros), des colliers, et autres sympatiques babioles.


Nous voici maintenant devant la cascade de Sai Yok Noi.


Des enfants s'amusent dans l'eau. Ils sont toujours habillés pour se protéger du soleil.


A droite de la chute d'eau se trouvait une vieille locomotive dans laquelle on pouvait grimper. Sympa.


Sympa aussi les racines des arbres qui pendaient le long du talus. Merci Sarah.B pour ta photo.


Et avant de repartir, pensez à acheter un petit sachet de beignets de bananes paradis.


Dans le prochain billet, décollage pour le pays de l'opium...

mardi, janvier 29, 2008

Sur l'eau !

Deux jours !

Nous avons passé deux jours dans cet hôtel flottant sur le fleuve Kwae Noi, bercés par les clapottis des vagues, les pieds dans l'eau en sirotant un Mai Tai tout en se faisant masser par une jolie thailandaise. Le rêve à l'état pur...


L'hôtel River Kwai Jungle Rafts est un petit joyau perdu au milieu de la jungle. Le seul danger qu'il peut y avoir est de se faire emporter par le courant si on décide de piquer une tête. Sauf si on s'appelle Jésus et que l'on sait marcher sur l'eau. Mais là ce n'est plus drôle. Autant jouer le jeu et se laisser dériver jusqu'à la prochaine échelle.


Dès la fin du jour, seules les lampes à pétrole laissent leurs empreintes lumineuses sur l'eau du fleuve. Ca sent très fort, mais la nuit devient magique, calme, enfin débarrassée du bruit des moteurs diesel des pirogues. Les touristes assoiffés peuvent se retrouver au bar pour échanger leurs impressions de la journée autour d'un cocktail. Slurp. Encore un Mai Tai.


La brume du matin nous sort du lit, après une nuit très froide, qui physiquement a pour effet de rapprocher les corps frileux.


Les nombreuses plantes et fleurs accrochées un peu partout...


...attirent les papillons en tout genre.


Les éléphants en tout genre, eux, sont attirés par d'autres types de fleurs.


Le fameux massage thailandais... Comment dire... C'est spécial. Je vous raconte. La technique consiste à appuyer très fort à l'aide des deux pousses sur des zones précises du corps. L'action combinée des deux pouces provoque une vive douleur qui ne s'estompe qu'à une seule condition : détendre le muscle pris ainsi en otage. Au bout de quelques secondes, on y arrive. Et là c'est magique. Sauf que ça ne dure que quelques secondes, car une autre zone du corps est agressée à son tour. Au bout d'une heure de lutte avec soi-même, on peut ramper hors de son matelas et rejoindre le bar pour y savourer un autre cocktail, si on arrive à tenir son verre...


Derrière l'hôtel se trouve le village des employés. Les serveurs, les femmes de chambre, les musiciens et danseurs du soir, etc... Et tout au bout du village se trouve un petit temple, perdu dans la forêt.


Les activités pratiquées durant cette halte seront dévoilées la prochaine fois. Viendez-donc nombreux !

mercredi, janvier 23, 2008

Marché flottant, rivière Kwai et tigres

Je dois vous donner une petite précision concernant la dernière photo du précédent billet. Il s'agissait d'une danse représentant Hanuman le roi singe en train de pêcher un poisson. On ne voit pas très bien mais la cape de la danseuse possède une nageoire caudale grise et orangée. Moi des poissons comme ça j'aimerai bien en pêcher tous les jours...

Après une courte nuit, départ aux aurores pour le marché flottant. Et admirez en passant ce magnifique bateau couché : le Siritara Ocean Queen qui a coulé le 10 octobre 2006.


Au marché flottant, ce sont les commerçants qui se déplacent pour vendre leur marchandise. Ici une vendeuse de chapeaux.


On trouve toute sorte de fruits bizarres en Thailande. Des bananes cochon, dont le nom vient du fait que si l'on pratique trois petites entailles sur sa pointe on peut faire apparaître une tête de cochon. Les grosses balles rouges sont des fruits du dragon. La pulpe est blanchâtre, contient de toutes petites graines noires et son goût est un peu insipide. Entre les deux tas de fruits du dragons se trouvent des caramboles dont la coupe transversale ressemble à une étoile à cinq branches. On en trouve aussi sous blister. Les petits fruits noirs avec une queue verte sont des mangoustans, le roi des fruits. Tout en haut, à droite des ananas, ce sont des durians dont la coque est hérissée de piquants. Les petites boules marrons à gauche sont des longanes qui ressemblent un peu à des litchis.

Petit jeu : il reste des fruits inconnus, sauriez-vous les nommer ?


Nous sommes maintenant à Kanchanaburi ou reposent les prisonniers de guerre morts durant la construction par les Japonais de la ligne de chemin de fer devant relier Rangoon en Birmanie à Bangkok. Un petit coucou en passant à Michèle, Anucha et Elisabeth.


Vue sur les tombes.


Une jolie libellule.


Une petite soif ? Drinking water est là pour vous !


Escale incontournable : le pont sur la rivière Kwai. Celui-ci est le vrai pont. Celui du film a été construit en Birmanie. Allez, tous à vos DVD pour vérifier ! Petite précision, il existe deux rivières, Kwae Yai ou grande Kwai sur laquelle a été érigé ce pont et Kwae Noi ou petite Kwai sur laquelle nous irons voguer plus tard...


L'endroit est littéralement envahit par les Japonais. "Dôzo !*" leur ai-je dit en les laissant passer devant moi.


Ca c'est le restaurant dans lequel nous avons fait une petite halte. Avec vue sur le pont s'il vous plait !


C'est avec la peau du ventre bien tendue merci petit Jésus que nous avons rejoint le parc national de Saï Yok Yaï. C'était l'occasion rêvée pour se faire prendre en photo en compagnie des tigres. La preuve en est maintenant faite. Ce ne sont que des gros matous ronronnants adorant se faire gratter la peau du ventre bien tendue merci petit... heu non.


Hum. C'est en tout cas sous les yeux perçants du moine en chef que les touristes en culotte courte et à la peau rougie par le soleil ont pu jouer les stars d'un jour au milieu de moquettes à poils.


Ce tigre là a été mis au piquet et privé de grattouillis. Il n'est pas content et ça se voit, il boude.


Le coq local fait-il parti du menu ? Ou fait-il parti du paysage ? Quoi qu'il en soit il fait maintenant parti de ce blog...


...au même titre que ces deux buffles. Bonjour m'sieurdam'.


Lui c'est un tigre heureux, car en vacances dans son enclos, loin du crépitement des flashs.


Jésus sera de retour dans le prochain billet. Après sa peau du ventre bien tendue, c'est sur l'eau qu'il va marcher...

*Dôzo : "Je vous en prie".

jeudi, janvier 17, 2008

La jungle impitoyable... et bien d'autres aventures !

La jungle thailandaise merite bien son nom de "jungle la plus impitoyable du monde" ! A peine avait-on franchi les premiers mètres qu'une sentinelle donnait l'alerte !


Une armée de fourmis rouges surgissait de tous côtés pour nous encercler...


...et pendant qu'une horde de termites cannibales franchissait les lignes ennemies pour nous sauter dessus...


...un mille pattes géant nous barrait le passage, accompagné de quelques soldats triés sur le volet.


Il nous a fallu le plus grand courage et la plus grande détermination pour échapper aux monstres sanguinaires et suivre enfin le chemin de la liberté !


Quelle récompense ce fut ensuite de pouvoir contempler la flore locale. La faune est vraiment infréquentable dans ce coin. Vive les fleurs.


Reprenons nos esprits. Ca c'est le fruit du Jaquier perché très haut dans son arbre.


Une cabine téléphonique. Cette chose devenue tellement rare chez nous depuis l'emprise de plus en plus grandissante du téléphone portable. Rigolez ! Avant d'avoir le mien il y a trois ans j'ai voulu téléphoner depuis un TGV pour annoncer un retard. Les cabines avaient disparu pour la même raison. "Vous voulez appeler quelqu'un ? Empruntez-donc un portable à un voyageur !" me répondait le contrôleur. Vive les cabines téléphoniques !

Jolie porte.


Tous ces cyclo-pousses sont pour nous, on part en promenade jusqu'au restaurant. Les mollets de mon cyclo-pousseur étaient énormes ! J'ai pas arrêté de les regarder durant toute la durée du parcours.


Ces longues flèches dirigées vers le ciel sont des tombes. Celle de droite est entièrement recouverte de morceaux de miroirs. Certains post-vivants sont restés très narcissiques.


C'est lors d'une visite à la ferme des serpents de la Croix Rouge qu'on a pu assister à un spectacle de serpents : ce Bungarus fasciatus par exemple, un serpent parmi ceux qui piquent et qui sifflent...


...et cet autre qui faisait semblant de vouloir mordre son dompteur en l'insultant avec des "Ssssacripant" ou des "Lache-moi ssssadique". Pour les personnes présentes qui ne parlaient pas le fourchelangue c'était très ennuyeux, pour les autres c'était une vraie partie de rigolade. Vive les serpents.


Après un rapide aperçu de la faune et de la flore locale nous voici enfin en présence de charmantes créatures dansantes et virvoltantes mais aux doigts malheureusement tout tordus. Les pauvres belles avaient dû se les coincer dans une porte quand elles étaient petites. Elles n'avaient alors d'autre choix pour survivre que de se montrer lors de fêtes pour touristes. Pauvres femmes.

Ne regardez pas c'est vraiment affreux. En voici une poursuivie par Hanuman le roi des singes.


Ne ratez pas la suite du programme avec des ponts, des libellules et encore des tombes !