mercredi, juillet 30, 2008

Encore ?

Vous voulez plus de photos ?


En cas d'émergence, tirer le cordonnet.

Mais bon, de toute façon ça ne servirait à rien. Le photographe est en vacances.

A bientôt.

Pots de yaourt à la florentine

Je n'allais pas vous laisser repartir sans vous proposer un petit dessert.


Les pots de yaourt florentins ont l'air beaucoup plus petits que leurs homologues romains. Bon ici je triche, ce sont des smarts.


Mais la voiture jaune du haut est une vraie mono-place. Et celle-là n'est guère plus grande.


J'en vois déjà évoquer les grosses comparaisons. Petite voiture, grosse...


...envie de ne pas prendre de place sur les parkings. Aah la fameuse Fiat 500.


Et celle-là ? Elle est de quelle marque ?


On parle beaucoup des grandes familles italiennes. Elles rentrent dans ce genre de véhicule ? Ou alors c'est chacun le sien.

Giardino di Boboli

Vendredi 2 mai. Le jardin de Boboli est ouvert. Il tire son nom de la riche famille qui en était autrefois propriétaire. Nous commençons la visite par la Fontana dell'Isola ou fontaine de l'île. Cette gentille harpie nous accueille de son souffle dévastateur.


Au centre de ce petit lac artificiel se trouve un îlot, accessible par cette porte, gardée par deux boucs (Canello dell'Isolotto).


Au milieu de l'eau, Persée se prépare à attaquer le monstre qui s'apprête à dévorer Andromède.


De ce côté là, on se rend compte qu'il lui reste encore du chemin à faire.


Surtout qu'Andromède se trouve de l'autre côté du bassin. Elle est enchaînée à son rocher et attend son sauveur avec impatience.


Du haut de leur Fontana dell'Oceano, les autres membre de la mythologique tragédie grecque contemplent la scène.


Ce fut un immense bonheur de croiser le regard de ce héron.


Héron qui est allé se rafraîchir dans l'eau du bassin avant de reprendre sa place.


Dans une allée un peu plus loin nous recroisons Andromède, enfin libérée du monstre par Persée.


Ici c'est le Prato dell'Uccellare. Un petit espace arboré au milieu duquel trône une petite colonne.


Cette tête de bronze a pour nom "Tindaro Screpolato" et a été réalisée par Igor Mitoraj.


Non loin de là, un petit papillon tente de se fondre dans la verdure.


Nous descendons l'allée pour aller rendre visite à Neptune sur son île. Avec son trident il tente de transpercer quiconque essaye de le déloger.


Encore une petite pause macro. Ici sur un lézard bronzant sous les rayons ardents du soleil.


Nous terminons notre visite du jardin par un détour au musée de la porcelaine au Casino del Cavaliere.


La fontaine des singes est gardée ici par trois singes de bronze...


...et un petit garçon tout nu.



Voilà Florence c'est fini. A bientôt pour d'autres balades !

Promenade

De retour au niveau de l'Arno, nous passons devant cette étrange porte entièrement recouverte de clous. On se demanderait presque qui tient quoi, du clou ou du bois...


Sur la via Lungarno Torrigiani nous croisons une étrange statue qui semble indiquer quelque chose avec son doigt. J'ai essayé de comprendre... Mais me trompe-je peut-être...


Nous décidons, beau temps oblige, d'aller visiter le jardin de Boboli. Nous passons devant la Piazza de' Pitti et le palais du même nom.


Afin de faire couleur locale, nous nous asseyons, comme tout le monde, par terre sur le sol brûlant. Certains hésitent à s'asseoir.


D'autres n'ont aucun mal à s'allonger de tout leur long.


Ha ha. C'est le premier mai. Le jardin est fermé. Comme beaucoup de monuments ici à Florence. Nous décidons donc de refaire un tour vers le marché. Ici la curiosité locale consiste à placer une pièce dans la gueule de ce sanglier tout en faisant un voeu. Moi je voeu être beau, riche, intelligent, en bonne santé et faire beaucoup de voyages. Comment ça c'est trop demander ?!


En guise de conclusion à ce billet, je vous offre ce rameur sur l'Arno.


Moi j'arrête de ramer. Je me repose.

San Miniato Al Monte

Pour venir voir l'église San Miniato Al Monte, il suffit de suivre la route qui monte de la place Michel Ange.


La nef, très décorée, vaut le détour. Il y fait frais. On s'assoit deux minutes. Et on prie.


Dehors des dames habillées en bleu prennent la ville pour une cible photographique. Moi, ma cible est tout autre. Clic-clac c'est dans le sac (ou la boîte c'est selon).


Derrière l'église se trouve un petit cimetière où les tombes sont... heu... renversantes.


Cet ange déchût ne retournera pas de si tôt à son paradis. Il lui manque une aile.


Arrêtons-nous un instant devant le cimetière des enfants, devant de petites tombes ornées de petites statues. Adressons-leur une petite prière.


Avant de redescendre vers la ville pour la suite de notre promenade, nous faisons halte dans la boutique du monastère pour y acheter de la bonne liqueur de plantes, deux-trois posters et une jolie boîte en bois.

mardi, juillet 29, 2008

Piazzale Michelangiolo

Pour accéder à la place Michel Ange, il faut faire un petit effort. Il faut grimper. Oui je sais c'est dur, surtout en vacances. Mais ça vaut le coup d'oeil. Certes, il y a des touristes, des vendeurs de cartes postales et de monuments sous verre avec de la neige dessus, même au printemps, des voitures garées n'importe où et des cars, mais il faut savoir passer outre, se retourner, et profiter du paysage.


La copie du David sert de prétexte à d'incessantes séances photo. Il est ainsi impossible de l'avoir tout seul. Alors je me suis résigné à incorporer une touche de couleur jaune pour contraster avec le vert de gris de mon David.


Florence, la cathédrale Santa Maria Del Fiore et son dôme, l'église Santa Croce, et un joli nuage cotonneux pour couronner le tout.


Comme je le disais plus haut, on trouve sur ce parking des voitures mal garées dont certaines avec un gabarit hors norme.


Les occupants de la dite voiture sont très irrespectueux du cadre verdoyant en marchant impunément sur la pelouse. Y avait pas un panneau quelque part ?


Vue large de la ville et de l'Arno qui passe langoureusement sous le Ponte Vecchio (pont vieux) que l'on aperçoit au fond. A droite du pont, la grande tour, c'est le Palazzo Vecchio que vous connaissez déjà.


Un petit zoom sur le Duomo.


Un autre petit zoom sur le Ponte Vecchio.


Et un dernier zoom sur un pigeon bien éclairé de s'être posé sur ce lampadaire, même s'il est éteint.


A tout de suite pour d'autres photos florentines.

Promenade

Le centre historique de Florence est vraiment tout petit. On en a vite fait le tour. Et ici il n'est nul besoin d'emprunter un moyen de transport quelconque, si ce n'est une bonne paire de chaussures.

Il est ainsi très agréable de flâner dans les ruelles et de gambader insouciant de place en place. Rien ne peut nous arrêter, sauf peut-être quand on se retrouve face à un immense bâtiment blanc qui prend toute la place... de la place.

Arrêtons-nous donc.

Le Duomo est un monument emblématique de Florence. La cathédrale en impose et on se sent vraiment tout petit, surtout quand on essaye de tout faire tenir sur la photo.


Le clocher aussi a du mal à se faire une place sur papier glacé. Le campanile di Giotto doit être observé de loin si on veut l'apprécier dans son ensemble.


Tout près de là nous n'oublions pas de nous fondre dans la foule pour visiter le marché. Ici le marché de la Via del Canto de' Nelli regroupe un grand nombre de stands proposant des cuirs pour pas cher, ou des cuirs plus chers et plus beaux dans la boutique située juste derrière.


Nous n'oublions pas non plus que nos papilles méritent une petite douceur et nous nous arrêtons un instant chez Vivoli pour manger une bonne glace.


C'est la glace à la main, dans un petit pot en carton, la cuillère dans la bouche que nous tombons sur une boutique qui vend des objets en bois.


De l'autre côté de la ville, plus vers l'est, nous rencontrons un autre type de marché, plus culinaire que vestimentaire, placé sous la sagesse de l'église Santa Croce (prononcez crotché).


De retour à l'hôtel, nous passons devant un espace éclairé dans lequel se trouvent deux distributeurs de pâtes. Une petite faim ?


Non non. Pour nous ça sera petit resto et petit vin italien s'il vous plait merci.