mercredi, juin 27, 2007

mardi, juin 19, 2007

24h Solo



Une chauteuse perchée sur son piédestal à roulettes est venue nous annoncer place Jean Jaurès la programmation de "24H Solo" à Sète samedi et dimanche prochain. Il s'agit d'une rencontre musicale durant laquelle se relaient des musiciens, danseurs et artistes pendant 24H.

Ca a fait fondre le café liégeois que j'ai été obligé de boire à la paille. C'est malin tiens !

Et puis de toute façon je serai dans l'avion pour Shanghai... 11h solo en classe économique que ça s'appellera !

lundi, juin 18, 2007

Montpellier avant l'orage

Il y a quinze jours j'étais en vacances, et c'était bienvenu après mes cinq dures semaines de travail intensif à Shanghai ! Vers 17h il y avait un bel éclairage de ciel sombre et de soleil rasant d'avant l'orage. J'ai donc pris mon appareil d'une main et mon parapluie de l'autre et je suis sorti faire un tour dans l'écusson, la vieille ville.

Une cocotte et un ovni rue des Trésoriers de la bourse

Place Saint Côme

Un hammam

Une entrée privée

Eglise Saint Roch

Eglise Saint Roch et les martinets en quête d'insectes

A côté de l'église

Toujours la même église

Petite rue perpendiculaire (ce coin m'inspire on dirait)

La fontaine de la place Saint Roch (derrière l'église)

La faculté de médecine

Demoiselle dans une rue déserte

samedi, juin 02, 2007

Méduse et langues de canard

Ah parlons un peu de choses plus agréables que de publicité, de pollution ou de consommation électrique à outrance.

La nourriture chinoise.

Je n'aurais pas la prétention d'avoir tout essayé, tout goûté, tout découvert en seulement cinq semaines. Certaines cartes de restaurant demandent à elles seules plusieurs mois en venant tous les jours pour tout commander, tellement elles sont impressionnantes !

Pour le touriste étranger que je suis, deux choix s'offrent à moi. Soit je ne commande que ce que je connais, soit je goûte à des plats étranges.

Pour les plats classiques, on trouve du boeuf au saté, du poulet au curry, du canard laqué ou du porc aigre-douce accompagné de riz blanc ou de piments verts ou rouges. Si on aime le riz, on pourra tenter toutes sortes de riz frits aux oeufs, à la viande ou aux légumes. Fameux. Moi j'aime bien les soupes. Pour moins de 1,50 euros je peux m'offrir une grosse soupe de nouilles aux boulettes de boeuf ou aux crevettes. C'est parfait pour le soir. Ca remplit bien le ventre sans trop apporter de callories.

Les gourmands pourront se délecter de quelques raviolis frits. C'est un vrai régal !

Pour les aventuriers, certains restaurants proposent des plats un peu moins traditionnels. J'ai ainsi goûté de la méduse et des langues de canard, mais j'ai par contre échappé aux scorpions frits qui, parrait-ils ont goût de chips. La méduse est préparée en lanières. C'est un peu caoutchouteux et insipide. Les langues de canard sont présentées avec ce que je crois être une section de la gorge, je ne saurai trop dire. C'est un peu gélanineux et sans grand intérêt gustatif, d'autant plus qu'il n'y a presque rien à manger. C'est juste amusant et ça fait parler...


Langues de canard au BaoLuo, Fumin lu.


A part ça j'ai évité les MacDo et les KFC qui fleurissent partout en ville. J'ai juste fait une exception en allant déguster un wooper au Burger King. J'adore les woopers ! Et quand le Burger King du centre commercial de Montreuil sous Bois a disparu au profit d'un MacDo, j'étais vraiment très triste (c'était à l'époque où j'étais à Paris). C'est donc avec une joie non dissimulée que je suis allé commander mon wooper.

On trouve aussi un grand nombre de restaurants japonais. La chaîne Ajisen (mille goûts) est ma préférée. Un cuisine simple, des plats de riz, des soupes, des raviolis frits (Mmmm), des milk-shakes au thé vert. Dans le grand centre commercial près de mon hôtel on trouve aussi un très bon teppanyaki. Pour 5 ou 6 euros, un chef vous prépare toutes sortes de poissons, de viande, de riz et de légumes sur une plaque chauffante placé devant lui. Sympa, convivial et sortant de l'ordinaire. Et pas cher, comme un peu partout a Shanghai.


Teppanyaki au centre commercial, Zhaojiabang lu



En conclusion, je dirai qu'on trouve de tout a Shanghai, des restaurants très traditionnels où la vraie cuisine chinoise domine, et ce n'est pas du tout celle que l'on trouve en France. On trouve aussi des grandes chaînes étrangères de fast-food dont ma préférée est Ajisen, et qui permet de manger rapidement des plats équilibrés. On trouve aussi des bouibouis, je n'en ai pas parlé, qui servent de la cuisine très simple et très peu chère, mais là c'est un peu l'aventure car les cartes n'y sont qu'en chinois. Dans ce cas-là la solution est de bien mémoriser les caractères comme boeuf, soupe, poulet, boulettes ou coupé en lanières. Ca aide grandement !

Bon appétit !


Plat de sushis au restaurant japonais Genji, Huaihai lu.


Restaurant le Baoluo, aubergines confites, boeuf en dés, canard laqué...


Baoluo, rouleaux de légumes et jambon, citrouille, navets à la crème.


Parc de Hangzhou, poisson grillé aux herbes et sauce soja, riz blanc, thé vert


LouWaiLou, meilleur restaurant de Hangzhou, Turbo, lotus au sucre roux, porc braisé

Je consomme, je consomme


Suite de mes réflexions sur cette Chine en pleine mutation...

Les Chinois découvrent le capitalisme, et par là même la consommation à la mode occidentale. Les grands centres commerciaux explosent. D'immenses panneaux publicitaires prônent le dernier processeur Intel ou le dernier gloss de Guerlain. Des écrans à diodes gigantesques fleurissent en haut des buildings et diffusent non stop leurs publicités. Nous sommes constamment submergés par des messages publicitaires. Sur le Bund, au bord du Huangpu, se sont des bateaux sur lesquels sont fixés ces écrans, qui passent et repassent sans arrêt pour diffuser leurs spots aux passants. On les trouve également aux arrêts de bus, dans les stations de métro et dans les rames elles-mêmes !

Et ça fonctionne ! Tout le monde a son petit baladeur mp3 dans les oreilles ou son téléphone portable dernier cri dans la poche, son ordinateur personnel, et la télé à écran plat à la maison aussi ?

Finalement, on se plaint qu'en France la publicité est trop présente, mais heureusement pour nous, elle reste coincée dans des affiches 4x3 et non omniprésente sur des écrans de télé géants, mais pour combien de temps encore ?...

Et les vélos ?



Les chinois n'ont pas encore complètement troqué leur vélo contre une voiture. Et c'est tant mieux, quand on sait qu'une ville comme Shanghai compte 20 millions d'habitants. On croise donc encore un grand nombre de vélos dans les rues. Les gens un peu plus riches peuvent s'offrir un vélo électrique. C'est très bien, ça va assez vite et c'est très silencieux. Les gens encore un peu plus riches peuvent acheter un scooter, toujours électrique, ou un scooter à essence, mais c'est plus rare. Je n'ai pas vu de motos tiens !

Globalement le traffic est assez silencieux. Pas de mobylettes pétaradantes, pas de motos vrombissantes, pas de moteurs diesel cliquetants. Reste le problème du klaxon, bien plus présent que dans les villes françaises et trop souvent utilisé inutilement, à mon goût en tout cas.

L'air de la ville n'est pas si pollué par le traffic automobile qu'on pourrait le penser. Mise à part les bus et les camions, les voitures roulent à 99% à l'essence (j'ai dû voir une ou deux voitures diesel). Peu de particules donc par rapport à la France où l'air des grandes villes pique les yeux et le nez. Ici la pollution vient principalement des grandes centrales électriques au charbon qui génère une brume permanente sur toute la Chine. J'ai lu qu'il se construisait une centrale toute les semaines. Hallucinant !

Pour en revenir aux voitures, je rajouterai qu'il faut être extrèmement riche pour rouler à Shanghai. Le prix de la plaque d'immatriculation équivaut à la moitié du prix du véhicule. Et quand je croise des grosses berlines genre A6 ou des gros 4x4 genre Porsche Cayenne, dont le prix importé correspond déjà au double d'un tarif français, on a une petite idée de la taille du portefeuille du propriétaire...

Que dire d'autre ? Le Chinois moyen qui voit son pouvoir d'achat augmenter va lui aussi avoir envie de changer son mode de transport. Il va donc troquer un vélo ou un ticket de bus ou de métro par un vélo électrique, un scooter ou une voiture. Même électrique, un vélo consomme... du charbon, ne l'oublions pas...

Tiens quand je parle de consommation électrique... Ca sera abordé dans un prochain billet.