vendredi, mars 07, 2008

La grande distribution

La pause dodo est terminée. Dommage, je commençais à apprécier.
Nous laissons donc les radeaux à leurs occupations fluviales pour entrer dans la forêt. Le sentier sablonneux est moins confortable pour les pieds que ne l'était, pour les fesses, le coussin que je venais de quitter. Mais bon, c'est comme ça. La vie est faite de petits désagréments qu'il faut savoir apprendre à gérer.
Nous croisons au passage deux personnes occupées à récupérer des troncs de bambous flottés venant très probablement d'une exploitation située en amont de la rivière.


Récupération et écorçage par ce qui semble être une mère et ses deux filles.


Plus loin sur le chemin nous croisons un bananier. Bonjour monsieur Bana !


Je ne saurais pas vous dire là si ces enfants nous attendaient mais ils étaient en tout cas ravis d'avoir les quelques fruits que nous leur avions donnés. Remarquez le coupe-coupe dans le sac rouge. Joli couteau !


Nous arrivons en haut d'une montée dans un petit village. Et la distribution de vivres commence. Allons allons ! Un par un ! Y en aura pour tout le monde.


Portrait d'une jeune et jolie autochtone qui attend patiemment son tour.


Pendant que les enfants mangent leurs chips, un petit groupe est invité à entrer dans une habitation. Déchaussage devant la porte au milieu des cochons et des poules avant de monter dans la pièce principale.
Ce grand sac là c'est la réserve de riz pour l'année. Pour sa conservation le riz n'est pas décortiqué, il le sera au fur et à mesure des besoins. Impressionnant non ?!


Allumage du feu sous le toit. Il n'y a pas de cheminées, l'intérieur est tout noir.


Mmmm c'est bon les curly (pensée de chien).


Une maman et son bébé.


Mmm comment vais-je faire pour ouvrir ce paquet ?...


J'aimerais bien savoir à quoi pensait cette jeune fille quand elle m'a surpris en train de la photographier.


Normalement nous aurions dû dormir sous la tente, au bord du fleuve. Mais les précédents tour-opérés n'ont pas dû apprécier ni les moustiques ni la rusticité du lieu. Nous avons donc dormi dans un hôtel, fréquenté habituellement par les thaïlandais. C'était plus confortable mais bien moins drôle. Seule compensation, et pas des moindres, une heure de spa dans de l'eau de source, chaude, en plein air. Un régal !

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