mardi, avril 08, 2008

Les algues séchées, c'est pour les sushis ?

Suite de notre trek dans la montagne. A ne pas confondre avec : votre suite en tek dans la montagne. C'est plus fatiguant. Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin le long de sentiers pierreux et terreux. Et c'est au bout de ce chemin que nous avons découvert un autre village, moins pauvre en apparence que celui que nous venions de quitter. Ici les habitants vivent de la conception d'habits qu'ils vendent au marché.


Des enfants nous disent bonjour. Il reste des chewing-gum ?... Non ?! Alors échappons-nous vite, ils ont des bâtons !... Non ça va ils ont l'air gentils.


Ici certaines maisons sont sur pilotis mais ce n'est pas la règle générale. On trouve aussi des bâtiments de plain pied, en briques.


A la sortie du village, en contrebas, nous découvrons un magnifique pont enjambant la rivière Nam Khan. Ah tiens j'en profite pour vous présenter notre guide local, Somphon. Il est anglophone et son rôle a été de nous accompagner tout au long de cette formidable balade.


Au abords du pont se trouvaient des ramasseuses d'algues. Ces algues étaient ensuite séchées et agrémentées de graines de sésame, puis vendues en ville, au marché.


Le problème des ramasseuses c'est qu'il leur manque généralement une troisième main. La génétique est mal faite parfois.


Allez, une dernière photo du pont avant de tout ranger dans des containers étanches et de monter dans les canoës qui nous attendaient sagement au bord de la rivière. Canoë = eau = mouillé = pas de photos. C'est triste mais c'est comme ça. Bon la seule chose que Somphon avait oublié de nous dire c'était que les embarcations n'étaient pas étanches du tout. Le résultat a été que nous avions dû faire sécher notre unique pantalon (les bagages étaient restées à Luang Prabang) avant le dîner du soir... Dîner du soir avec les fesses mouillées, trémoussage sur la chaise assuré.


Petit déjeuner le lendemain matin sur la terrasse du restaurant avec vue sur l'eau qui coule et sur des chats particulièrement, heu,... comment dire,... miaulants. Voilà je cherchais le terme approprié. Heu miaou le chat alors. Oui oui oui miaou miaou miaou aussi.


Les chats n'étaient pas l'attraction la plus intéressante même si elle s'est trouvée être la plus envahissante du moment. Ce qu'il fallait voir ce matin était plutôt localisé en contrebas, dans l'eau de la rivière.


Le bain des éléphants est une des curiosités locales. Cette activité ludique n'était malheureusement pas au programme de notre séjour au Laos. Et puis mouiller deux fois notre pantalon n'aurait pas été très intelligent non plus.


Allons, ne traînons pas, la suite de nos aventures laotiennes nous attend dans le minibus garé devant l'entrée de l'hôtel.

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